Situé dans le département de Linguère (région administrative de Louga), Dahra Djoloff, érigé en commune depuis 1990-1991 s’illustre, grâce aux activités commerciales et pastorales, par son dynamisme économique.
Son marché hebdomadaire de bétail, qui se tient le dimanche, constitue un haut lieu d’échanges intenses entre les commerçants et autres Dioulas venus des quatre coins du Sénégal et de la sous-région. Cette activité commerciale intense est l'une des raison de son expansion qui cesse d'étonner. Ainsi, lors du recensement de 2002, Dahra comptait 26 486 habitants. En 2007, selon les estimations officielles, la population serait de 30 896 personnes. Et là au moment où l'article est entrain d'etre rédigé, la commune de cesse d'absorber les populations des localités environnantes.
Etant une ville dont la majorité de la population est Peulhs et Wollofs avec d'importants groupes Maures, Dahra joue un rôle primordial dans l'approvisionnement en bétail de tout le pays.
La ville abrite en outre un Centre de recherches zootechniques (CRZ) créé avant l'indépendance. C'est là où se trouve le haras national qui sert de vivier aux courses hippiques. La ville de Dahra bénéficie d'un climat sahélien sec avec une végétation steppique.Elle est comme les villes du Nord et Centre du Sénégal victime de la désertification de l'ensablement grandissants.
Actuellement, la ville regorge de plusieurs cadres dans tous le domaines de l'activité nationale. Conscient de l'importance de leur localité, de son niveau de développement et de sa population par rapport aux autres localités de la région de Louga, ces jeunes cadres sont entrain de recourir à toutes les démarches administratives et pacifiques pour ériger la commune en département.
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